Il y a un an, par un enchaînement presque inexplicable d’événements, mon chemin a croisé celui du Professeur Marc Henry. Tout a commencé lorsque j’ai appris le programme de mécanique des fluides pour envoyer ma candidature dans une entreprise spécialisée en microfluidique. La microfluidique est une science qui étudie les comportements des fluides à très petite échelle, permettant des avancées majeures dans des domaines comme la médecine, la biotechnologie et même la recherche énergétique. Cette approche fine et précise du mouvement des liquides m’a poussée à réfléchir aux découvertes que je faisais sur le plan énergétique.
C’est dans ce contexte que je me suis plongée dans la mécanique de l’entropie. L’entropie est souvent associée au désordre, mais en l’étudiant plus en profondeur, j’ai découvert qu’elle pouvait aussi être perçue comme un vecteur d’information. Cette idée me semblait porteuse de sens, mais je ne savais pas encore qu’elle avait été explorée par d’autres esprits brillants.
Quelques jours plus tard, une coïncidence surprenante se produisit : je tombe sur une vidéo annonçant une conférence du Professeur Marc Henry sur… l’entropie. Intriguée, je m’y inscris immédiatement. Lors de son intervention, il explique avec clarté et précision que, selon lui, l’entropie est bien plus qu’une simple mesure du désordre : c’est un véritable vecteur d’information, structurant l’univers et les interactions qui s’y produisent. Je suis restée bouche bée devant mon écran. Comment avais-je pu arriver à une conclusion si proche de la sienne en si peu de temps ?
Poussée par cette révélation, j’ai décidé de le contacter. À ma grande surprise, il m’a répondu et a pris le temps de lire une partie de mes écrits. Il était humble, accessible, et ouvert à l’échange, malgré sa stature de chercheur d’exception.
Lorsque son étude a été publiée début octobre, je lui ai proposé de l’aider à vulgariser ses travaux et à les diffuser sur LinkedIn pour toucher un public plus large. Il a accepté avec enthousiasme, et nous avons commencé à échanger sur la meilleure manière de rendre ses recherches accessibles. Nous avions prévu de débuter officiellement cette collaboration le 3 novembre… mais Marc Henry nous a quittés subitement le 30 octobre.
Son décès m'a vraiment attristée. J'étais à Bakou ce jour là, ça fera l'objet d'un autre article sur les synchronicités. Mais son œuvre ne s’éteint pas avec lui. Ses enfants ont pris le relais et ont créé l’Institut Marc Henry, une initiative essentielle pour continuer à explorer et diffuser ses recherches. À travers cet article, je tiens à lui rendre hommage et à inviter tous ceux qui s’intéressent à ses travaux à découvrir cet institut et à poursuivre la réflexion qu’il a initiée. Je voudrai partager avec vous le dernier email que j'ai reçu de sa part, 4 jours avant son décès. Il répondait à ma question : Quelle est votre rêve profond, votre objectif ? :
"Mon objectif profond est de faire comprendre qu'une matière vivante, c'est avant tout le reste de l'eau. Et, que lorsqu'on essaye de savoir ce que c'est que l'eau, on ne trouve que du vide. Que ce vide est rempli de vibrations, d'où la conscience et l'intérêt de la musique. La conséquence est bien évidemment que la médecine doit être en priorité vibratoire et gratuite. On ne paye que si l'on est guéri et pas pour rester malade."
Une approche révolutionnaire : penser en termes d’entropie plutôt que d’énergie
Lors de sa conférence du 26 avril 2024, Marc Henry a partagé une vision qui bouscule les fondements de la physique moderne. Il expliquait que pour comprendre la dynamique du vivant et de l’univers, il faut raisonner en termes d’entropie plutôt qu’en termes d’énergie.
Pour appuyer cette idée, il s’appuyait sur deux piliers majeurs :
La théorie de l’information de Shannon (1948), qui définit l’information comme une mesure de l’incertitude et de l’ordre.
La théorie quantique de von Neumann (1946), qui relie l’entropie à la mécanique quantique.
Selon lui, ces deux théories partagent une même fonction mathématique, qui mesure à la fois la quantité d’information et l’entropie. Ce parallèle éclaire un changement de paradigme : il ne faut pas simplement conserver et gérer l’énergie, mais comprendre comment l’entropie structure et guide l’évolution du vivant.
L’eau : le fil conducteur de l’univers
Dans ses travaux, Marc Henry montrait que l’eau n’est pas un simple solvant inerte. Elle est présente partout, parmi les 92 éléments du tableau périodique, et elle joue un rôle fondamental dans l’émergence et l’organisation du vivant.
Dans son article Water and the Origin of Life (2024), il développe l’idée que l’eau est le médiateur entre la matière et l’énergie, mais aussi un vecteur d’information essentiel. Il démontre que l’eau permet de comprendre l’origine de la vie et qu’elle ne peut être réduite à ses seules propriétés chimiques :
Elle stocke et transmet de l’information biologique, ce qui éclaire le débat sur la mémoire de l’eau.
Elle structure le vivant, en stabilisant l’ADN, en modulant les protéines et en facilitant la communication cellulaire.
Elle influence la conscience, en jouant un rôle clé dans les processus cognitifs et les états modifiés de perception.
Marc Henry liait ces découvertes à une vision holistique du monde, intégrant la physique quantique, la biologie, la philosophie et même la musique, en suggérant que le diapason de l’eau serait à une fréquence de 429,62 Hz.
Un scientifique hors normes, accessible et visionnaire
Ce qui rendait Marc Henry unique, c’était sa capacité à penser au-delà des dogmes établis. Il n’hésitait pas à explorer des sujets controversés, mais toujours avec rigueur et exigence scientifique.
Son accessibilité était également remarquable. Malgré la complexité de ses recherches, il prenait le temps d’expliquer, de vulgariser et de partager ses connaissances. Il incarnait cette nouvelle génération de scientifiques capables de faire le lien entre des disciplines souvent cloisonnées.
Aujourd’hui, il est essentiel de poursuivre son travail et de diffuser ses découvertes. Son héritage ne doit pas rester confidentiel : il ouvre la voie à une compréhension élargie du vivant, de la conscience et de notre relation à l’univers.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ses recherches, vous pouvez consulter ses travaux ici : 📄 Water and the Origin of Life – Marc Henry (2024)
💡 Et si nous repensions le monde non plus en termes d’énergie, mais d’entropie ?
La mécanique des éléments : une découverte fascinante
Après avoir intégré la vision de l’entropie comme vecteur d’information, j’ai voulu appliquer cette approche aux autres éléments fondamentaux. Et là, une nouvelle surprise m’attendait : cette mécanique était déjà utilisée dans divers domaines, souvent sans que l’on fasse explicitement le lien entre ces principes et la structure même de l’univers.
Chaque élément — eau, air, feu, terre et éther — suit une dynamique propre, mais tous partagent une logique énergétique et informationnelle qui peut être étudiée sous l’angle de l’entropie. Ce lien fondamental entre la science, l’énergie et la structure du monde mériterait d’être approfondi, et il existe déjà un article détaillant cette approche des cinq éléments.
L’héritage de Marc Henry nous invite à poursuivre ces réflexions, à questionner nos certitudes et à élargir nos horizons scientifiques et philosophiques. Il était un chercheur visionnaire, et il appartient à chacun de nous de faire vivre ses idées.
Pour en savoir plus et soutenir la continuité de ses travaux, je vous invite à découvrir l’Institut Marc Henry et à suivre ses avancées.
Retrouvez également ses travaux sur le site de son association Natur'Eau Quant.
Voici la conférence du 20 septembre 2024, donnée par Marc Henry et Tommi Jack's à Lyon. Je n'ai pas pu y aller au dernier moment j'étais déçue. J'avais mes places depuis le jour de sa sortie. fin mai.
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