Découvrez qui je suis

J’ai toujours été un grand écart ambulant. À la fois hypersensible et bulldozer, capable de pleurer devant un lever de soleil… et cinq minutes plus tard, d’être en train de jouer au rugby ou de me battre (littéralement) avec mes copains. Ou avec mes fils. Mais bon, maintenant ils gagnent. 😆

Dès toute petite, j’ai décidé que les règles étaient une suggestion. À 3 ans, première fugue de l'école. J’avais un plan bien précis : rejoindre mon père à son travail. Et j’étais sur la bonne route. Ça aurait pu marcher si une amie de mes parents ne m’avait pas interceptée en plein village.

L’école ? Un long malentendu. Ça ne m’a jamais intéressée. Je n’ai jamais bossé, je m’ennuyais, je bavardais tout le temps… et mon livret scolaire en témoigne : "Bavarde. Insolente." Et mon préféré : "Mais qui est cette élève ?" .

Pourtant j'ai appris à lire seule à 4 ans.

À 17 ans, je vivais déjà sans mes parents, en sport-études athlétisme. Pas d’internat, donc direction un foyer pour jeunes travailleurs. Autonomie totale. Trop d’autonomie, peut-être. :  j’ai découvert la fête. 

Quand j’ai eu mon permis, alors là, c’était fini : je ne tenais plus en place. Toujours entre le sport, les stages et les copains, toujours en mouvement, jamais posée. Je vivais sur la route.

Le bac ? Raté. Pas par manque de capacité, mais parce que je me suis trompée de jour pour mon épreuve la plus forte. Quand on jongle avec trop de trucs, ça arrive. Le sport, en revanche, fonctionnait bien aussi.

J'entre quand même dans un BTS en alternance. Là, j’étais enfin dans la vraie vie, et j'allais peu en cours au profil du travail. Mais mon côté grande g... m’a encore rattrapée. À l’oral final professionnel, un prof me traite de menteuse parce qu’il ne croit pas ce que j’ai accompli en entreprise. Mauvaise idée. Je lui lâche un "Bon, je vais vous expliquer comment ça marche dans la vraie vie… J'avais oublié que vous, vous n'êtes jamais sorti de l'école."
Virée. Encore. Je ne suis pas allée aux dernières épreuves. Je n'en voyais pas l'intérêt.

Après ça, j’ai exploré la communication, le commerce, la logistique, le développement commercial, l’innovation. J’ai monté des boîtes, géré des projets, pris des coups, digéré, rebondi. Je fonce, j’expérimente, je teste. Et j'ai fait ça durant 20 ans.

Puis 2020. Gros virage. Je découvre que je peux soigner avec mes mains. Moi, la rationnelle ? Gros choc. Évidemment, je ne prends rien pour acquis. Je teste. Je me plonge dans la physique quantique, les neurosciences, les thérapies énergétiques, et plus j’avance, plus je vois des connexions que personne n’avait prises au sérieux avant.

Et puis 2023. Nouvelle claque. Expérience de mort imminente. Un choc sur la tête, et quand je reviens, tout s’accélère. Mon cerveau tourne à 200 à l’heure, mon intuition est plus précise qu’un radar, et je ressens tout avec une intensité hallucinante.

Mais même en étant hyper connectée aux dimensions subtiles, je reste moi. J’aime toujours le terroir, les choses vraies, le rugby, la baston avec mes potes et mes fils.

Aujourd’hui, je continue d’explorer la conscience, la mémoire de l’eau, les états modifiés, les jumeaux énergétiques etc…, et surtout, je reste fidèle à moi-même. Bulldozer, sensible, entière. Parfois trop brute, parfois trop intense, mais toujours vraie.

Ah, et je suis aussi maman de quatre garçons, qui, entre nous, m’apprennent autant que je leur transmets.

Ils ont entre 11 et 19 ans, et 3 sont déjà partis pour leurs études (Prépa  pour 1 et Compagnons du Devoir Ebéniste et Métiers de bouche pour les 2 autres).

Je suis une nomade, j'aime alterner entre vadrouilles à la rencontre du monde et moment d'isolement. J'ai besoin des 2 pour mon équilibre.

Ce qu’il ne faut pas attendre de moi ? Que je fasse comme tout le monde. Ça, mes proches le savent bien. La norme et moi, on ne s’est jamais bien entendues. Et heureusement, parce qu’avec mon humour et mon sens de l’improvisation, la vie est quand même bien plus fun quand on ne suit pas le plan.